jeudi 14 février 2013

Fable de Cephise

La Louve et la Biche



Un jour les loups avaient attendu que les cerfs,
Messieurs prévoyants, partent en répérage
Pour prendre d'assaut, encercler tout leur village,
Affolés, les petits se mirent sous leurs mères.

Un faon apeuré brama son chagrin si fort
Devant l'image de ses proches décimés.
Une louve, fondit sur notre cervidé,
Profitant de sa détresse...Une mère,or,
Cervidée ne voulait pas qu'il advienne ça                        
De ses enfants. Elle décida de ruser :

"Ah! Mes "très chers amis", arrêtez donc cela!
J'ai pour vous une offre que vous préférerez !
Par delà du fleuve se trouvent autant d'agneaux
Que vous ne pouvez en espérer!" Les gourmands,

Se jettent dans le courant et plongent dans l'eau.
Mais la Louve n'était pas niaise, en criant
Elle pourrait peut-être les alerter, mais,
Ils étaient trop sots! Le courant les emporta!

Sur la berge, la Louve, très désemparée,
S'enfuit. On ne la reverrait jamais plus là!


Morale:
Sans doute qu'il vaut mieux être faible et rusé Que d'être tout l'inverse : fort, gourmand et niais...

                                                                                    Céphise

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